Ces informations sont une restitution de l'entretien ayant eu lieu avec André Debat. Si vous avez des informations complémentaires, vous pouvez vous adresser à la mairie pour nous en informer.
Dans les années 60, la quand ils se rencontraient avec les copains, avec Denise, Lili et Jean, il arrivait fréquent qu’ils regrettent qu’il n’y avait aucune activité pour animer le village mais ça en restait là. Etant un ancien élève de Louis Roque, instituteur et historien, sur Rabastens, « on avait conservé de très bon contact et on se voyait assez souvent », cette fois-là, il lui a fait part de ce problème et à sa grande surprise Mr ROQUE lui dit que si vraiment ils voulaient faire quelque chose, ils pourraient les aider. Il faisait partie de la fédération des foyers ruraux du département il connaissait les apports d’un foyer et pouvait donc faire une intervention pour expliquer. Pour qu’il puisse la faire il fallait quand même qu’il y ait un rassemblement de personne pour venir écouter et là il avait une solution : il faisait partie des œuvre laïques et eux ont un appareil de cinéma et se déplace dans les villages pour faire des projections, cela attirerait peut être des personnes. Après la projection du film il pourrait y avoir des explications sur les foyers ruraux. C’était à eux de lancer les invitations. A l’époque il n’y avait pas de mail donc le moyen de communication était part le garde champêtre avec les tambours. Il allait dans tous les coins du village « AVIS A LA POPULATION ». Là il y a eu une soirée séance cinéma, suivit des explications de ce que pouvait apporter le foyer rural, puis une 2nde réunion dans le même style et là une discussion s’est engagée avec beaucoup de renseignements, de questions. A partir de là Mr Roque lui dit qu’il avait fait tout ce qui était en son pouvoir et là c’était à lui et ses amis d’essayer de faire cette association.
Une fois la réunion faite et décision prise de créer cette association, elle a été baptisée « Foyer Rural de Sarriac ». A ce moment-là Denise Coudougnes intervient et dit qu’il faut former un bureau et a proposé André Debat comme président qui a accepté. « A ce moment-là, connaissant le sérieux et les qualités de Jean DEBAT, j’ai proposé à ce qu’il soit vice –président et i a accepté ».Jean JOUGLA était Secrétaire.
A.DEBAT et J.JOUGLA ont été rencontrer le maire de l’époque Y.DUBERTRAND pour lui dire ce qu’ils avaient fait et lui ont demandé quelles aides pouvait apporter la commune. Pas d’aide financière car aucune subvention de prévue à cet effet dans le budget. Alors après de nombreuses discussions, il a proposé de céder le hangar où se trouve l’actuelle salle des fêtes. Ce hangar était une charpente métallique avec une toiture et un simple mur. Puis il leur a également cédé la prairie du moulin, qui était destinée à faire un terrain de sport mais qui était plutôt en friche. « C’était un drôle de chantier qui attendait ». Avec Denise COUDOUGNES ils avaient, en tant que parent d’élèves, liés des amitiés avec les instituteurs qui s’appelaient Mr et Mme BURRE Claude et Marinette. Après avoir rencontré le maire, ils sont allés les voir en leur demandant de se joindre à eux parce qu’ils ont pensé qu’ils pourraient apporter plein de choses. Au vue du grand travail, il y a eu un partage de responsabilité.
A.DEBAT, de par sa fonction de président avait plusieurs réunions et a donc pris en charge le terrain. Dans ce dernier, ils ont pris la résolution d’y faire une culture de maïs plutôt que de le faire en terrain de sport. Ils ont choisis du maïs car à la récolte il pouvait apporter un petit revenu. Pour cela, certains habitants l’ont aidé gracieusement avec leur semoir, charrue, tracteur, batteuse, […].
J.DEBAT, a eu confié la transformation du hangar qui plus tard est devenu une salle des fêtes, « un des plus gros chantiers ». « J.DEBAT vraiment il s’est dévoué là ». Il travaillait au chantier après sa journée au salon de coiffure. Il a été aidé par des maçons du village et tous les dimanches matin, 5 à 10 bénévoles venaient aider « vraiment c’était sensationnel de voir comment une bonne partie du village aidait à ça ». L’électricité a été réalisée par Claude LURO.
Claude BURRE a pris en charge les activités sportives : création d’une équipe de Volley-Ball. Mr DUBERTRAND a fait aménage sur l’actuel terrain de basket en terrain de volley-basket par les services des ponts et chaussées. Le forgeron Paul RICURT et le charpentier Jean JOURNE ont réalisés les poteaux nécessaires à l’aménagement de ce terrain. Une équipe de tennis de table a également était mise en place. Jean DASSIEU a créé les tables.
Il y a également eu un groupe de danse traditionnelle (danse des Pyrénées en costume, béret et ceinture rouge pour les hommes). Pour les apprendre l’instituteur a fait appel à des collègues d’Aureilhan (Mr et Mme Cadiran ??). Lili Dassieu a monté une chorale. Il lui semble qu’une petite pièce de théâtre a également été mise en place.
En fin d’année ils ont donc pu organiser une petite fête payante accompagnée d’une tombola. Ils avaient invité le conseiller général, les représentants de Bazillac et de Camales qui avaient des foyers « enfin je sais plus qui c’est ». En suivant Jeannot Cachou animait la pétanque. Il y a eu de nombreuses activités pour un début.
Les Recette étaient la récolte du maïs, plus la fête avec la loterie. Aucun souvenir sur comment ils ont pu régler les fournitures, avec quel budget.
Fin d’année s’est tenue l’AG. « je n’ai pu que me féliciter de tout le travail qui a été fait et là ça a été une pluie de remerciements principalement à Jean DEBAT et à Claude BURRE, parce que par exemple Claude BURRE avait sacrifié ses vacances, ses congés pour pouvoir s’occupe de ça et puis tous ceux qui avaient plus ou moins participés quoi évidement ». à Rapport Moral.
Rapport d’activité fait par Jean Jougla, qui en tant que secrétaire s’était occupé de toutes les « paperasseries, courrier » car André DEBAT s’en était déchargé.
Rapport financier oublié.
A la grande surprise, André DEBAT a démissionné et a proposé comme nouveau président Jean DEBAT, avec l’accord de tout le monde, « il a accepté et il s’y est dévoué vraiment pendant des années ».